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La Colonne du Congrès

Conçue par Jospeh Peolaert sous le nom de “L’union fait la force”, la construction de cette colonne démarre le 24 septembre 1850 par l'imitative de Charles Rogier et se termine 9 ans plus tard, le 26 septembre 1859. Ce temps de réalisation étant due en partie aux nombreuses crises politiques et frappa le pays durant cette époque.

 

À l’origine deux emplacements furent prévus pour accueillir le monument commémoratif.

Le Rond-point de la rue de la Loi, à mi-distance entre le boulevard de la ceinture et le champ de manœuvre de l’armée présentait l’avantage d'offrir une vue relativement ouverte.

La place des panoramas, bien que plus étroite, fut choisie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rebaptisée Place du Congrès pour l’occasion, elle se situe au croisement de la Rue du Congrès et de la rue Royale. Cette place constitue aujourd’hui le point de mire du quartier Notre-Dame aux Neiges. Les différents plans d’aménagement et d'assainissement tentent depuis de mettre en valeur la colonne.

Haute de 47 mètres, la colonne, inspirée de la Colonne Trajane, est construite dans un style éclectique et renferme en son sein, un escalier intérieur hélicoïdal de 193 marches. L’édifice est surmonté d’une statue de 4 mètres 70 réalisée par l’artiste Guillaume Geefs, représentant Léopold 1er.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Initialement prévu pour honorer le travail des membres du Congrès National de 1830, le monument est désigné sous le nom “Colonne du congrès” (Congreskolom). Au fil des années, la colonne connut une importante évolution symbolique.

En 1922, la Belgique, ainsi que de nombreux autres pays, rend hommage aux soldats morts pendant la Première Guerre mondiale.

 

Sous la pression de l’opinion publique et d'anciens combattants, on organise les funérailles nationales du Soldat inconnu au pied de la colonne, entre les deux lions marchant à l’amble, placé à l’avant et réalisé par Eugène Simonis.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce soldat est choisi par un aveugle parmi cinq cercueils de soldats belges non identifiés et enterrés sous une dalle gravée. La tombe, ensevelie, est à son tour surmontée d’une flamme dite éternelle/du souvenir.

Après la Deuxième Guerre mondiale, la Colonne accueillit une seconde plaque en l’honneur des soldats morts durant le conflit.

Enfin, une troisième plaque fut ajoutée en 1998, portant l'inscription ““Aux Belges tombés au service de la patrie depuis 1945” et étend le monument à toutes les victimes des autres  conflits et aux militaires ayant péri au cours d’une mission de maintien de la paix.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

Gravé sur le monument ont peur lire les noms des membres du Congrès de 1830, les noms des membres du gouvernement provisoire après la Révolution belge ainsi que les grandes dates de cette révolution. Y figurent aussi, les grands principes de la Constitution, symbolisée par les quatre figures féminines :

La liberté de culte (de Eugène Simonis)
La liberté d’association (de Charles-Auguste Frankin)
La liberté d’enseignement (de Jospeh de Greefs)
La liberté de Presse (de Joseph de Greefs)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Enfin, le mémorial, étant exposé en extérieur, fut fortement dégradé par le temps et dut être rénové entre 1997 et 2002. Le 18 janvier 2007, une tempête fit même tomber la statue représentant la “La liberté de la presse”, et dût être complètement restaurée.

 

Comme nous le voyons, l’histoire de ce monument est intimement liée à l’histoire de la Belgique.

Si à l’origine il honore le travail des hommes ayant pris place au sein du Congrès national de 1830, sa fonction évolue bien vite. En accueillant la tombe du Soldat Inconnu, la Colonne du Congrès se présente comme un monument national symbolisant l’identité belge apparue après la guerre.

 

Une vue panoramique était autrefois accessible via l’escalier intérieur, mais la Colonne n’est aujourd’hui plus accessible.

Aujourd’hui mis à part la visite royale annuelle 11 novembre, il n’existe plus vraiment d’évènement particulier commémorant le monument.

Facilement accessible en train, le monument bénéficie de nombreux relais et descriptifs que ce soit sur internet ou dans les brochures touristiques.

Le monument jouissant d’une relative ancienneté bénéficie également d’une importante notoriété auprès de la population bruxelloise.


 

La Colonne du Congrès inaugurée le 26 septembre 1859, sur la place des Panoramas.

La tombe du Soldat Inconnu, surmontée d'une Flamme du Souvenir et accompagnée de deux plaques commémoratives et repose au pied de la Colonne du Congrès.

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